top of page
Rechercher

In-Terre-Forêt : Un projet de reboisement communautaire à Lavie(Prefecture de Kpele- TOGO)

  • jeandedieurangira
  • 3 oct.
  • 2 min de lecture

Face aux défis croissants liés à la déforestation et à la dégradation de l’environnement, l’association In-Terre-Agir s’engage à poser des actions concrètes pour restaurer les écosystèmes et renforcer la résilience des communautés locales. C’est dans ce cadre qu’est né le projet In-Terre-Forêt, une initiative de reboisement sur un domaine d

e deux hectares situé à Lavie, dans la préfecture de Kpélé.

Ce terrain, d’une valeur estimée à 3 000 000 FCFA, a été généreusement offert par M. Rangira Jean de Dieu, associé de l’organisation. Une contribution précieuse qui permet de transformer une vision en réalité.

 

Les objectifs du projet

Le projet In-Terre-Forêt poursuit trois grands objectifs :

  1. Reboiser deux hectares avec des essences tropicales afin de restaurer un écosystème dégradé.

  2. Impliquer les communautés locales, notamment les jeunes et les femmes, dans l’entretien et la maintenance de la forêt.

  3. Initier une démarche agroforestière, pour associer agriculture et foresterie dans une approche durable.

Une forêt diversifiée et résiliente

Pour garantir la durabilité écologique et économique de la plantation, quatre essences tropicales ont été sélectionnées :

  • Mélina (Gmelina arborea) – 1 000 plants

  • Teck (Tectona grandis) – 587 plants

  • Fraké (Terminalia superba) – 500 plants

  • Acajou (Khaya senegalensis) – 200 plants

Au total, 2 287 plants ont été mis en terre. La diversité des essences assure une meilleure adaptation au climat local et une plus grande résistance aux changements environnementaux.

Les communautés au cœur du projet

Un aspect essentiel d’In-Terre-Forêt est la participation active des jeunes et des femmes de Lavie-Apedomé. Leur rôle dans le désherbage, la taille, le remplacement des plants et l’amélioration de l’espacement est central.

Ces activités sont rémunérées, mais le financement limité de l’association reste un défi pour maintenir leur engagement à long terme.

des volontaire en plein entretien de la jeune plantation à Lavie (Kpalimé)
des volontaire en plein entretien de la jeune plantation à Lavie (Kpalimé)

Des pratiques écologiques innovantes

Afin de protéger les plants contre les ravageurs sans nuire à la biodiversité, nous utilisons un traitement phytosanitaire écologique à base de piment vert africain et de savon liquide. Une alternative naturelle et efficace pour repousser les insectes comme les criquets.

Par ailleurs, nous envisageons une transition vers l’agroforesterie, qui associe arbres et cultures vivrières. Cette approche apporte plusieurs bénéfices :

  • protection des sols contre l’érosion,

  • amélioration de la fertilité,

  • sécurité alimentaire renforcée,

  • et génération de revenus complémentaires pour les communautés.

Les défis rencontrés

Comme tout projet d’envergure, In-Terre-Forêt fait face à plusieurs défis :

  • les coûts imprévus liés à la maintenance,

  • le financement insuffisant pour maintenir la motivation communautaire,

  • la nécessité d’une sensibilisation accrue auprès des populations.

Perspectives et recommandations

Pour assurer la pérennité et l’impact du projet, In-Terre-Agir prévoit de :

  1. Renforcer les partenariats avec ONG, institutions publiques et entreprises privées.

  2. Multiplier les actions de sensibilisation auprès des communautés locales.

  3. Utiliser des outils numériques pour suivre l’évolution des plantations.

  4. Diversifier les financements, en sollicitant des subventions nationales et internationales.

Une initiative porteuse d’espoir

Le projet In-Terre-Forêt illustre la volonté d’In-Terre-Agir de conjuguer écologie, développement durable et engagement communautaire. En reboisant deux hectares et en intégrant progressivement l’agroforesterie, l’association contribue à la lutte contre les changements climatiques tout en améliorant la qualité de vie des populations locales.

Ce n’est qu’un début, mais un début porteur d’espoir pour un avenir plus vert et plus durable.

 
 
 

Commentaires


bottom of page